Chaque week-end, des enfants et leurs parents se retrouvent pour partager un moment particulier.
« C’est sympa de s’arrêter un peu pour jouer avec ses enfants. » Cette maman n’en revient pas, et pourtant l’expérience a été vécue par de nombreux parents : dans les ludothèques, on joue mieux qu’à la maison. Pourquoi ? Sans doute parce que l’on n’a rien d’autre à faire, ni coup de téléphone, ni menus travaux à droite, à gauche, qui empêchent de s’adonner pleinement à ce moment de plaisir avec les petits.
Chaque samedi et un dimanche sur deux, l’Eure des Jeux accueille des familles ravies de s’offrir un moment de détente. « Il est cool le nouveau baby-foot, s’exclame Raphaël, 6 ans. On va faire de bonnes parties ! » Camille, 3 ans, préfère la petite ferme qu’elle installe et réinstalle sur le tapis, ce qui fait sourire sa mère : « Elle a exactement la même à la maison ! »
Eh oui, à la ludothèque, les enfants redécouvrent des jouets et jeux qu’ils connaissent, mais de façon différente. Firmin, 12 ans, a passé son premier après-midi à jouer à Uno, un jeu de cartes qu’il possède chez lui. Mais les enfants se passionnent aussi pour de nouveaux jeux, comme Atlantis, un jeu de plateau pour « grands » qui demande du temps et de la stratégie. De quoi trouver de bonnes idées pour Noël !
« Qui veut jouer à Carcassonne avec moi ? », Killian, 10 ans, est un fan de ce jeu où l’on doit user de tactique pour prendre possession de chemins, de villes et d’abbayes en posant chacun son tour les tuiles du jeu. Le week-end, il guette les enfants de son âge qu’il pourrait initier. En dernier recours, il demande à son papa !
Car les adultes jouent aussi. On les voit s’affronter gentiment en bataille de vocabulaire avec Kaléidos, ou en tentant de terminer les tours de Kapla que leurs enfants voudraient voir s’élever jusqu’au plafond !
A la ludothèque, on joue rarement tout seul. Les dames, le jeu des 7 familles, le Monopoly… De nombreux parents apprennent à leurs enfants les jeux de leur enfance. Puis ce sont les petits qui leur enseignent comment devenir des as à SOS Ouistiti, au Mikado géant ou à Blokus Trigon.
Pour les plus petits, le plus sympa, c’est d’alterner les moments de concentration sur les Memory, les lotos ou les dominos, avec des instants de pure imagination sur le tapis des petites voitures ou devant les tampons encreurs. Très vite, il font leur choix : Arthur, bientôt 4 ans, a réinventé les règles de Croque-carottes. Et les parties, il les joue par trois !
Quel que soit le jeu choisi, les ludothécaires sont là pour expliquer, aider et accompagner les parents, afin que ce moment familial et amical soit plus qu’agréable : magique !